Le désert. Une plage de sable étendue jusqu’à l’infini, surveillée par un soleil accablant, aux rayons tranchants et aveuglants. Incompatible avec la survie de tout type de flore ou verdure ni de forme de vie. L’idée des indomptables vents secs, étouffants et violents du désert (le célèbre Sirocco par exemple) ferait rebrousser chemin à plus d’un.
Partez à la découverte des déserts du Mexique

Ce sont ces détails qui font que l’on a une certaine représentation du désert, mais celle-ci ne lui rend pas entièrement justice. Le Sahara est le parfait exemple : connu pour être le plus vaste désert du monde, il se situe au nord de l’Afrique. Les déserts sont nombreux et diversifiés (déserts d’Afrique et de la péninsule Arabique surtout) mais ils ont tous un point en commun de taille : leur anhydride excessive et leur flétrissement extrême due à la pénurie des pluies.

Les déserts du Mexique ne sont pas des moindres : le Sonora et le Chihuahua sont répertoriés comme étant les deux plus vastes, les plus riches et sont aussi des aimants à touristes. Plus de la moitié du territoire mexicain est composé de désert, 60% pour être exact. Grace aux écosystèmes, plusieurs organismes ont vu le jour : plus de leur moitié vit sur ces terres desséchées et semi-aride. Ils sont composés d’un nombre considérable de cactées et d’épineux différents : grand ou petit, vert ou jaune, globulaires ou retombants…. Ces végétations au Mexique sont cependant fragiles et menacées par l’Homme : on peut voir les traces laissées par les aborigènes sur ces terres il y a des années de cela.

60% de désert au Mexique ?

Qui dit désert dit milieu hostile, vide, inadéquat à la vie. Une étendue de sable jusqu’à ne plus voir, sans âme qui vive, et sans espoir d’y rester bien longtemps. Pas d’eau dans ce désert pour abreuver ses visiteurs assoiffés, donc pas d’intérêt à y porter ? Vous avez tort, ce serait laisser passer une chance inouïe de voir de vos propres yeux une des merveilles dont regorge la nature. Si vous vous trouvez dans le coin, nous nous ferons un plaisir de vous faire connaitre cet incroyable univers. Rebutés par la chaleur qui est dite insupportable dans le désert ? Vous l’oublierez cependant après avoir découvert les richesses qu’il nous offre.

Les déserts mexicains, contrairement à ce que l’on pense savoir, permettent la survie d’une diversité de végétations. Le désert de Sonora est connu pour sa foret étonnante et fabuleuse, jonchée de cactus et d’arbustes qui éclairent et embellissent grâce à leurs couleurs chaque année à l’automne. C’est en hiver en revanche que le désert de Chihuahua est le plus chatoyant : sans neiges mais avec ce qu’il faut de pluie, ce climat permet la vie et une diversité de cactus, d’agaves et buissons épineux.

Grâce à ces pluies, paradoxales dans un milieu aussi sec, chaud et arides, le désert ne serait donc pas seulement une mer de sable sans âme ni vie. Les pluies, bouleversantes et imprévues permettent aux plantes de prendre vie et d’éclore, et de manière féerique, le désert aurait son propre jardin qui ne manquant ni d’espace ni de lumière, n’avait besoin que d’eau.

Désert du Chihuahua au Mexique
Désert du Sonora au Mexique

S’adapter pour survivre en terre aride

Les organismes sont au meilleur de leur forme lors des saisons de pluies, mais entre ces saisons, elles se débrouillent pour survivre. Les plantes essaient de résister au chaud et au soleil de plomb qui les agresse, en ralentissant leur métabolisme : c’est pour cela que leur apparence devient fade, fanée, ayant l’air mort, et un feuillage triste d’automne.

Même les animaux à ce moment là de survie ralentissent leur métabolisme en attendant le retour des jours heureux, pluvieux. C’est là que l’adaptation entre en jeu : pour résister au climat chaud du Mexique et au manque d’eau, certaines espèces aiguisent des facultés d’adaptation à la vie la nuit, une peau adaptée pour éviter les effets de la déshydratation, une forme de nez différente pour éviter les effets néfastes de l’humidité due au climat. Dans la journée, les animaux sont à la recherche de nourriture pour pouvoir survivre : les oiseaux, les mammifères et reptiles s’activent le matin pour ensuite laisser place à la faune une fois la nuit tombée.